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Bilingual news and shares about the brain, languages and coaching

Newsletter 16 - Biases

the L in NeuroLanguage Coaching®

I think unconscious bias is one of the hardest things to get at” 


― Ruth Bader Ginsburg

Les biais affectent la façon dont vous percevez et interagissez avec le monde qui vous entoure. Ils peuvent également influencer la façon dont vous apprenez de nouvelles choses, telles que les langues; Voyons voir ;-). 


  • Le N(euroscience) : dans ma dernière newsletter, j'ai parlé des biais et du cerveau.

  • Le L(angue) : dans cette newsletter, je vous en dis un peu plus sur la façon dont différents types de biais peuvent intervenir dans votre façon d'apprendre une langue

  • Le C(oaching) : Dans la troisième et dernière partie de cette série, je partagerai quelques conseils et stratégies pour surmonter les effets "bloquants" des biais pour que vous puissiez apprendre mieux.


La prédisposition du cerveau humain à former des biais peut affecter de façon significative l'acquisition d'une langue - et ce, à différents niveaux. Le regard qu'on porte sur soi, sur les autres, sur une culture, vont avoir un effet de distortion sur notre communication en générale, sur la communication interculturelle en particulier - on reste ici sur ce qui à trait à apprendre une langue étrangère.

 

On va regarder de près 4 biais intéressants en ce qui concerne l'apprentissage d'une langue, ainsi que leurs implications sur l'apprentissage même - il y a des 100taines de biais, le choix fût difficile!

 

  • Confirmation Bias: le fait de rechercher, d'interpréter, de privilégier et de se souvenir de préférence des éléments qui confirment nos opinions, et de donner moins d’importance aux choses qui les contredisent. 


    Exemple : imaginons que vous pensez qu'il est difficile d'apprendre l'anglais et que du coup, vous vous focalisez que sur les difficultés - pourquoi il y a deux présents en anglais? J'y arriverai jamais. 


    Vous cherchez alors - inconsciemment - la preuve que l'anglais est effectivement une langue difficile à apprendre, et vous ignorez toute preuve du contraire. Vous pouvez même en arriver à blâmer l'anlgais pour votre incapacité à l'apprendre et commencer à détester cette langue, à douter de vous-même et au final, à "lâcher l'affaire". Le véritable coupable de votre "incapacité" à apprendre est votre biais. 


     

  • Le biais de négativité: le fait de se focaliser et de ne retenir que les avis, remarques ou expériences négatives - au dépend du positif. 


    Exemple : un exemple typique est d'avoir eu un prof que vous n'aimiez vraiment pas ou qui vous a dit quelque chose de blessant. J'ai une amie à qui son prof de français a dit qu'elle avait un très mauvais accent quand elle parlait français. Juste quelques mots qui n'ont pas pris plus de quelques secondes à être prononcés mais...elle a perdu son intérêt et sa motivation à apprendre le français. En faite, elle n'a plus jamais parlé français jusqu'à ce qu'elle me dise une phrase en rigolant un jour, vingt ans plus tard, et que je remarque à haute voix à quel point son accent était bon. Elle était choquée et pensait que je me moquais d'elle. Elle m'a raconté son histoire et comment, après ça, elle ne voyait dans le français que des difficultés, des erreurs et des échecs. Et elle a fini par abandonner - histoire véridique.

 

  • L'effet de Einstellung (attitude, état d'esprit mindset) effect: le fait de dépendre d'une solution ou d'une stratégie qui nous est familière, même quand il en existe une peut être plus efficace. Ce biais nous limite aussi en termes de créativité et d'adaptabilité dans la résolution de problèmes.


    Exemple : Dans le coaching de langues, je suis constamment confronté à ce biais. Le coaching de langue consiste, entre autres, à trouver VOTRE méthode. ça veut dire qu'il faut essayer des choses qu'on n'a pas encore essayées, de sortir de sa zone de confort, de s'ouvrir à d'autres façons d'apprendre. Au début, la plupart des personnes avec qui je travaille ne savent pas quoi "essayer": "Peut-être que tu pourrais m'envoyer des exercices"? Et dans ma tête "et comme ça a super bien marché jusqu'à maintenant, pourquoi ne pas continuer"? 


    Pour la majorité d'entre nous la façon "traditionnelle" d'apprendre une langue n'a jamais été très motivante. D'où le coaching : que pouvez-vous essayer? Sortez de votre zone de confort et ne passez pas à côté d'autres occasions ou approches qui pourrez vous plaire, qui rendraient l'anglais (ou l'espagnol, ou le chinois, ou le grecque, ou le portugais, ou le japonais...) fun et motivant.

 

  • Imposter Syndrome: le fait de douter de ses compétences, de ses talents ou de ses réalisations et d'avoir une peur (intériorisée) persistante d'être démasqué comme un imposteur alors même qu'il existe des preuves (extérieure) de nos compétences.


    Exemple : le syndrome de l'imposteur est omniprésent chez les apprenants de niveau avancé par exemple. Je n'ai encore jamais rencontré une personne parlant l'anglais ou le français à un niveau avancé qui m'ait dit : "En fait, je suis bon, je veux juste m'améliorer".  Une chose en commun qu'ont toutes les personnes avec qui j'ai travaillées, et plus particulièrement quand ils parlent plutôt pas mal du tout, c'est qu'elles sont convaincues qu'elles ne parlent pas assez bien. Trop souvent, ils préfèrent ne pas parler, surtout dans un environnement professionnel, au cas où leurs collègues se rendraient compte de la piètre qualité de leur anglais. Ils doutent d'eux-mêmes et s'inquiètent, un état d'esprit qui de facto les empêche de progresser comme ils le devraient. 


     

  • Biais d'ancrage: le fait de se fier trop fortement à la première information qu'on reçoit lors de la prise de décisions ou de jugements. Cette information, appelée ancre, influence notre perception et notre évaluation des informations suivantes, même si elle n’est pas pertinente ou fiable.


    Example: ne laissez pas vos premières impressions décider de la prochaine langue que vous allez apprendre !


     

Prendre conscience de ce qu'est un biais et réaliser qu'on en a tous, est en soi un grand pas vers leur dépassement. L'étape suivante pour ne pas en être "victime", c'est l'identification et la reconnaissance de nos propres préjugés. La dernière étape consiste à prendre des mesures proactives pour les surmonter et c'est ce que nous verrons dans la prochaine newsletter " les biais et le coaching". 

Curieux de savoir quels biais vous freinent? Contactez moi!

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