Newsletter 23 - Food

Collaborer avec moi, c’est s’ouvrir à un flot d’idées stimulantes, de véritables ‘aliments pour l’esprit’ comme on dit en anglais. Dans cette newsletter, je partage avec vous certaines questions clés que je pose à mes coachés dès notre première rencontre, et que je leur rappelle souvent pour maintenir leur motivation.

Ces questions sont conçues pour vous inciter à réfléchir profondément sur vos véritables aspirations dans votre apprentissage. Elles serviront de balises pour tracer votre parcours, vous offrant ainsi un guide pour naviguer sans vous égarer dans les complexités de l’anglais (ou du français).

Questions à méditer :

1. Quel est votre degré de motivation?
   

   • Pensez aux raisons qui vous poussent à apprendre une nouvelle langue et à ce qui vous motive vraiment. Comprendre votre motivation vous aide à maintenir votre engagement.
     

   • Certains de mes clients répondent "parce que mon entreprise m'y oblige" et ils sont effectivement très peu motivés. En tant que coach, je l'accepte. Je n'ai pas besoin de justification. Ce que je fais en revanche, c'est aider mes coachés à creuser davantage et à trouver d'autres raisons pour lesquelles travailler leur anglais ou leur français pourrait être une bonne chose, au-delà de l’obligation ou du besoin.Ou peut-être que cette motivation est suffisante et qu'elle vous permettra de vous en sortir.

     
     

2. Quelle est votre vision ?
   

   Votre vision est la vue d'ensemble, la destination ultime que vous vous fixez. C'est le rêve vers lequel vous tendez.
   

   • J'ai eu une cliente dont le rêve était de regarder sa série sans sous-titres, de se détendre sur son canapé tranquillement en buvant un verre de vin.
     

   • Un autre client se voit à un dîner avec ses collègues, parlant d'autres choses que du travail, comprenant des blagues en anglais, capable de suivre une conversation de groupe et se sentant tout simplement détendu.
     

3. Quel est votre objectif ?
   

   Les objectifs sont les mesures que vous envisagez de prendre pour atteindre votre vision. Réfléchissez à ce que vous voulez réaliser à court terme et à long terme. Ces objectifs doivent être clairs, précis, voire même mesurables - de façon à pouvoir se dire ‘ok ça, c’est fait’ et passer à un autre objectif.
   

   Une de mes coachés était invité à un mariage. Le mariage avait lieu en France, sept mois plus tard, mais les familles étaient américaines. Elle s’est projetée dans un beau jardin ensoleillé, une coupe de champagne à la main, en train de discuter sans se soucier de savoir si elle avait tout compris ou si elle avait utilisé le mot exact qu'elle aurait dû utiliser (spoiler : elle l'a fait, elle a passé un super moment, elle travaille toujours avec moi et s’est fixée un nouvel objectif ! )
   

4. Quelle est la différence entre une vision et un objectif ?
   

   Certains disent qu'un objectif est simplement un rêve avec une échéance. Votre objectif pourrait simplement être votre vision... avec une date butoir. Notez : Comme c'est vous qui fixez la date limite, vous pouvez la repousser si nécessaire. No stress.
   

5. Quels sont vos objectifs et actions immédiats à court terme ?
   

   Décomposez vos objectifs long terme en petites bouchées faciles à manger et à digérer. Identifiez ce que vous devez faire dans un avenir proche pour continuer à avancer. Ces objectifs court terme vous donnent un sentiment d'accomplissement et vous permettent de rester motivé.
   

6. Quelles actions allez-vous mettre en place pour atteindre ces objectifs ?

   
   

   Il est intéressant de noter que quand je pose cette dernière question, j'obtiens deux types de réponses : "Je ne sais pas, à vous de me le dire" ou "Je vais regarder des séries, des vidéos, faire des exercices, lire des livres, parler avec mes collègues, passer une heure par jour à étudier".
   

   • Vous n'y arriverez pas ! Parce que vous ne pouvez pas. Ce n'est pas viable à long terme, la vraie vie reprend vite le dessus.

     
     

   Lorsque vous vous posez cette question - ou si je vous la pose - je vous suggère de "choisir ce qui s'intègre le plus naturellement dans votre routine quotidienne, de choisir des activités que vous feriez de toute façon" (autrement dit, ne choisissez pas de lire si vous n'êtes pas un lecteur). Le cerveau apprend mieux lorsque vos "actions d'apprentissage" sont ancrées dans votre vie quotidienne.
   

Une fois que vous aurez répondu à ces questions (peut-être qu'écrire les réponses vous aidera), vous serez en mesure d’apprendre l'anglais plus efficacement et avec plus de plaisir.

Qu’est-ce que vous attendez ?

Peut-être que vous avez besoin d'un suivi régulier avec moi (quelqu’un qui vous soutien et à qui vous ‘rendez compte‘ peut-être ?) et d'un peu d'aide pour comprendre l'anglais (pas d'excuses pour procrastiner) : ensemble, on revoit périodiquement ces questions pour voir comment vos réponses évoluent. Vous pouvez alors ajuster vos objectifs si nécessaire pour rester en phase avec votre vision - qui évolue parfois elle aussi.

C’est sujet à réflexion, non ? (Food for thought!)