12 choses très utiles à savoir pour apprendre une langue le mieux possible
Neuroplasticité
La neuroplasticité est la capacité du cerveau à croître et à évoluer en réponse aux expériences de la vie.
Certaines parties du cerveau, comme l'hippocampe, forment de nouveaux neurones (neurogenèse). D'autres parties du cerveau établissent de nouvelles connexions entre les cellules cérébrales.
Avec l'âge, on a moins de neurones, mais ceux qu'on a ont encore la capacité de former de nouvelles connexions. Vous ne pouvez plus dire « je ne peux pas apprendre à mon âge », ce n'est absolument pas vrai.
Les voies neuronales
Les voies neuronales sont des faisceaux de neurones qui relient différentes parties du cerveau et du système nerveux, facilitant ainsi la communication entre elles. Ces voies sont essentielles à la transmission des informations, permettant tout, des réflexes de base aux processus cognitifs complexes. L'efficacité et la force de ces voies peuvent être améliorées par la pratique et l'apprentissage, ce qui est fondamental pour l'acquisition de compétences et la mémoire.
La douleur sociale
La douleur sociale désigne la détresse émotionnelle provoquée par le rejet social ou la perte, comme l'exclusion ou la perte d'un être cher. Les recherches montrent que la douleur sociale active les mêmes régions du cerveau que la douleur physique, en particulier le cortex cingulaire antérieur et l'insula. Ce chevauchement suggère que notre cerveau traite la douleur sociale et la douleur physique de manière similaire, soulignant l'impact profond des liens sociaux sur notre bien-être.
La douleur sociale est également ressentie quand on se trouve dans des situations où on ne parle pas la langue.
La Positivité
En activant plusieurs zones du cerveau importantes pour l'apprentissage et la mémoire, tout en réduisant l'influence des émotions négatives qui peuvent interférer avec le processus d'apprentissage, la positivité est votre ami quand il s'agit d'apprendre une langue (ou tout autre chose d'ailleurs).
Avoir un objectif
Avoir un objectif précis renforce notre capacité d'apprentissage et nous aide à nous adapter à de nouveaux défis avec une plus grande résilience (recâblage neuronal). Un objectif stimule notre fonction cognitive, nous permet de relever les défis plus efficacement (activation du cortex préfrontal), augmente notre motivation et améliore la régulation émotionnelle (boucle de rétroaction positive).
Voici six façons de vous aider à fixer un objectif : Goal Setting Models
Chunking
En général, on ne mange pas un gros gâteau en une seule bouchée. On le mange bouchée par bouchée. C'est ce qu'on appelle le « chunking » : l'apprentissage par bouchées, digestible. La répartition de grandes quantités d'informations en unités plus petites et gérables, ou « morceaux », facilite grandement la mémorisation, car elle tire parti de la capacité naturelle de notre cerveau à se souvenir plus facilement d'informations groupées que d'éléments individuels (par exemple, la mémorisation d'un numéro de téléphone sous la forme de petits groupes de chiffres facilite la mémorisation).
Spaced repetition
(le contraire de ce qu'on faisait à l'école!)
Le "spaced repetition" est incroyablement efficace pour l'apprentissage à long terme. Des sessions courtes et espacées sur une base régulière. Si vous avez déjà utilisé des applications d'apprentissage des langues, c'est ce que vous avez fait. Cette méthode améliore la rétention et la compréhension à long terme en permettant au cerveau de consolider les informations entre les sessions. L'espacement permet d'éviter la surcharge cognitive.
Storytelling
Le storytelling est l’art de raconter des histoires de manière engageante et mémorable. Le storytelling est particulièrement efficace dans l’apprentissage car il permet de contextualiser les informations et de les rendre plus accessibles et mémorables. En racontant des histoires, on peut relier de nouvelles connaissances à des expériences familières, ce qui facilite la compréhension et la rétention des informations.
L'apprentissage commence avec ce qu'on sait déjà
Apprendre quelque chose de nouveau s'appuie toujours sur des connaissances antérieures, même si on ne s'en rend pas compte. Tout commence par l'association, la comparaison et le contraste entre les nouvelles informations que nous apprenons et les informations connexes que nous connaissons déjà.
Vous développez votre connaissance d'une "nouvelle" langue depuis plus longtemps que vous ne le pensez.
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Connecter de nouvelles informations à notre vraie vie
Relier de nouvelles informations à des expériences de la vie réelle améliore la compréhension et la mémorisation. Lorsqu'on constate la pertinence des nouvelles connaissances par rapport à sa propre vie, on est plus enclin à s'intéresser à la matière et à s'en souvenir. Vous avez la possibilité de tester, de réussir ou d'échouer, d'analyser et de réessayer « en contexte ».
Accountability
L'accountability dans l'apprentissage consiste à assumer la responsabilité de ses propres progrès en matière d'éducation. Il s'agit de s'autocontrôler, de se fixer des objectifs personnels et de ne pas hésiter à demander un retour d'information. La responsabilisation vous aide à rester motivé, vous permet de suivre vos progrès et de faire les ajustements nécessaires pour atteindre vos objectifs.
La constance
Les 11 points que je viens de partager avec vous convergent tous vers une seule chose : vous permettre d'être cohérent dans ce que vous apprenez et dans la manière dont vous l'apprenez. Et de vous y tenir pour obtenir les meilleurs résultats possibles.